Un point sur la situation financière de notre commune
- notrevillagenotreavenir20
- 12 mars 2020
- 3 min de lecture
Dernière mise à jour : 13 mars 2020

Depuis quelques années, certains se plaisent à dire, à qui veut l’entendre que notre commune vit au-dessus de ses moyens, qu’elle est très endettée...
Il est évident que ces allégations ne font que s’amplifier avec l’approche des élections municipales.
Hervé COLAS, adjoint aux finances depuis 19 ans, soit l’intégralité des mandats de maire de Christiane COLAS, tient à rétablir la vérité et commenter la gestion de toutes ces années.
En 2001 :
La dette de la commune (hors assainissement) se montait à 900 000 €, nous étions 878 habitants, soit une dette de 1030 € / habitant.
Cette dette relativement importante s’expliquait par des investissements stratégiques, importants et récents :
· La 1ère tranche de l’école (sans la classe de GS, ni le bureau de direction),
· La ferme (garderie et atelier communal),
· Le cœur de village (travaux équivalents à ceux effectués au Logis Neuf).
Au 1er janvier 2020, 1365 habitants, la dette de la commune se monte à 1 120 000 €, soit 820 € / habitant (1030€ / habitant en 2001).
Nous sommes donc dans une situation semblable à 2001 voir meilleure.
Aujourd’hui, la commune collecte plus de recettes qu’en 2001, les remboursements pèsent moins lourd sur le budget communal.
Que s’est-il passé en 19 ans ?
Des investissements importants et récents pour certains :
· Les 2ème et 3ème tranches de l’école, la classe de GS et le bureau de direction (2002), la partie primaire (2005)
· La crèche, (2006)
· La station d’épuration (2006)
· Le gymnase (2009) et son parking (2010), ainsi que les vestiaires (2018),
· La rénovation de la Salle des fêtes (début de ce mandat),
· De nombreux toits : église (2005), mairie, préau école maternelle (2019),
· Le Logis Neuf (2017 à 2020),
· Les terrains de sports (tennis et terrain multi-sport 2016).
· En bien d’autres encore …
Ce qu’il faut imaginer c’est qu’une commune fonctionne comme un ménage.
Exemple : la famille X achète sa maison, elle contracte une dette « importante généralement » . Plus le temps avance, plus cette dette baisse. Après quelques années, la famille X rénove ou agrandit, la dette remonte.
Pour une petite commune, on observe un peu la même chose : la dette augmente avec un gros investissement et diminue au fil du temps avant d’augmenter de nouveau avec l’investissement suivant.
Ce qu’il faut retenir, ce n’est pas seulement la dette, c’est également la capacité de la commune à la rembourser.
La dette
L’annuité d’emprunt (capital et intérêts) de la commune s’élevait en 2001 à 113 000 €, elle est de 106 000 € fin 2019. En 19 ans, la commune de Confrançon n’a jamais failli à la moindre échéance.
Une commune endettée qui honore le remboursement de ses emprunts, n’est pas en mauvaise santé ou victime de mauvaise gestion, c’est plutôt une commune dynamique, qui sait se renouveler et proposer des services à ses habitants.
La capacité d’autofinancement
Elle représente l’excédent dégagé chaque année entre le montant des recettes et celui des dépenses réelles de fonctionnement.
En 2020, elle devrait s’élever à 180.000€ pour notre commune.
Cette notion est importante, car c’est elle qui permet le remboursement du capital de la dette (environ 80 000€ en 2020) et de financer de nouveaux investissements avec le reste.
A titre indicatif, Polliat a une capacité d’autofinancement de 200.000 € environ.
En conclusion
Cette information permet de rétablir certaines vérités et rassurer nos administrés. La situation financière de notre commune est saine, contrairement à ce que certains veulent faire croire.
Notre dette sera remboursée, des investissements seront réalisés lors du prochain mandat, aménagement du cimetière, rénovation de bâtiments et aménagement du cadre de vie, ainsi que d’autres projets encore à l’état d’embryons.
Hervé COLAS
Comments